Le Comité ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) s’est réuni le 21 décembre 2018 à Yaoundé (Cameroun). Cette réunion, présidée par le Ministre gabonais de l’économie Jean-Marie OGANDAGA avait pour objet l’examen de la conjoncture économique et financière des Etats membres de la CEMAC.

Il ressort de cette réunion, que des perspectives macroéconomiques actualisées de la sous-région pour 2018, présentent une légère embellie.

Ainsi, il a été observé :

• un excédent du solde budgétaire qui se redresse à 0,8% du produit intérieur brut (PIB) alors qu’il était négatif à -3,7% ;
• un taux de croissance de 1,5% contre 2% en 2017 ;
• une contraction du déficit du compte courant à -3,1% du PIB contre -4,2% du PIB en 2017 ;
• une expansion de la masse monétaire de 5,5% pour un taux de couverture extérieure de la monnaie qui se situerait autour de 60%.

Selon certains experts, plusieurs facteurs pourraient influencer l’évolution de l’activité économique de la CEMAC.

Les économies de la CEMAC tireraient profit de la vigueur de la demande mondiale, qui pourrait entraîner une augmentation de la croissance. Le taux de croissance réel de l'activité devrait s'établir autour de 3,2 % en 2019, et 3,5 % en 2020 et 2021, contre 1,5 % en 2018, grâce principalement aux performances du secteur non pétrolier.

Quatre textes de portée communautaire et touchant les banques et établissements financières ont été adoptés au cours de cette session, à savoir : les règlements relatifs aux sanctions pécuniaires applicables aux personnes physiques assujetties à la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale, aux changes dans la CEMAC, aux services de paiement dans la sous-région et, aux conditions d’exercice et de supervision de l’activité des Bureaux d’information sur le crédit (BIC).                            

Sources : L’Union n° 12915 du 10 janvier 2019